Alors, à votre avis, laquelle de ces étiquettes indique le meilleur produit pour la santé??

Réponse ; Les deux premières, sachant que la dernière n’est pas trop mal non plus.

En effet, il faut distinguer les acides gras saturés, mono-insaturés, et poly-insaturés.

Comment retenir lequel est le « bon », une fois que je serais en courses???

En fait, il faut éviter les acides gras saturés, car cela signifie qu’ils ont une structure chimique fermée, en d’autres termes l’organisme ne pourra pas les modifier pour s’en servir au mieux. Il s’agit souvent des graisses d’origine animale, dont les charcuteries et les viandes grasses, les beurres, crèmes fraîches et fromages en sont très concentrés.

Mais il y a aussi certaines graisses végétales, dont l’huile de palme, l’huile de coco, l’huile de coprah, le beurre de cacao… Le principal problème n’est pas vraiment leur consommation, mais leur sur-consommation.

Comme d’habitude, tout est une question d’équilibre!

C’est cette consommation excessive qui provoque des dépôts d’athérome sur les artères, et à terme des risques de maladies cardio-vasculaires, ainsi que la hausse du « mauvais » cholestérol.

Il faudrait que ces graisses, saturées, représentent 1/4 de notre consommation journalière de lipides recommandée, qui est d’environ deux cuillères à soupe par jour.

Les acides gras mono-insaturés, les oméga 9 ou encore acide arachidonique (vitamine F = acide gras essentiel) sont indispensables à l’organisme et doivent représenter la moitié des apports journaliers de lipides.

En effet, nous ne sommes pas en mesure de les fabriquer, c’est pourquoi ils sont essentiels dans notre alimentation. Ils ont une liaison libre, ce qui permet à l’organisme de les modifier pour les transformer selon son besoin. L’inconvénient c’est que ça rend l’acide gras plus fragile, notamment au rancissement et à la chaleur.

Les derniers, oméga 3 et 6, sont les acides gras poly-insaturés, ou encore acide linolénique et linoléique (vitamine F = acide gras essentiel) de leur petit nom. Ils sont les plus précieux car les plus rares dans notre alimentation industrialisée.

En effet, le procédé d’extraction doit être à froid, et l’huile doit être non raffinée pour avoir ces acides gras intacts. Or, les procédés d’extraction industriels ne permettent pas de les préserver.

Ces huiles végétales non raffinées, non hydrogénées et non chauffées auront l’avantage d’être très riches en oméga 3 (huile de lin, huile de noix, huile de colza +++) ou en oméga 6 (huile de tournesol, de carthame, de pépins de raisin, de sésame).

Les oméga 3 sont vraiment les plus rares dans notre alimentation en France, d’où l’importance de les privilégier. Ces acides gras ont une action vitale sur le système nerveux, le cerveau, la peau, les défenses immunitaires. Ils contribuent également à retirer les plaques d’athérome des artères, si ils sont privilégiés par rapport aux graisses animales. Il faut donc essayer de les valoriser dans nos préparations, surtout à cru car ils ne supportent pas la cuisson.

En conclusion pour faire vos courses, plus il y aura de pourcentage de poly-insaturés, ou d’oméga en général, mieux se sera pour aider votre organisme à se régénérer.

Ces exemples d’étiquette vous montrent comment les marques peuvent décrire les compositions.

Pour info, les deux premières étiquettes sont de l’huile de lin et de l’huile de colza, extraites à froid.

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